Manufacture de chocolat Cluizel
Au coeur des plantations de cacao, qui fournissent les fèves d'une gamme chocolats uniques et exceptionnels, au Brésil, dans la région de Bahia, et dans le Chiapas mexicain, au Guatemala.
Manufacture de chocolat Cluizel
Au coeur des plantations de cacao, qui fournissent les fèves d'une gamme chocolats uniques et exceptionnels, au Brésil, dans la région de Bahia, et dans le Chiapas mexicain, au Guatemala.
Reportage pour les éditions Menu fretin
Le ciel s'est couvert, jusqu'à devenir gris comme la tôle. Passé Caen, il s'est mis à pleuvoir, de plus en plus fort. Des trombes d'eau se sont abattu. La route nationale 13 n'était plus d'un ruban noir et brillant. Ce temps ne me disait rien qui vaille pour une sortie en mer, ma première sur un chalutier.
Reportage pour les éditions Menu fretin
Le ciel s'est couvert, jusqu'à devenir gris comme la tôle. Passé Caen, il s'est mis à pleuvoir, de plus en plus fort. Des trombes d'eau se sont abattu. La route nationale 13 n'était plus d'un ruban noir et brillant. Ce temps ne me disait rien qui vaille pour une sortie en mer, ma première sur un chalutier.
Reportage pour les éditions Menu fretin
Le ciel s'est couvert, jusqu'à devenir gris comme la tôle. Passé Caen, il s'est mis à pleuvoir, de plus en plus fort. Des trombes d'eau se sont abattu. La route nationale 13 n'était plus d'un ruban noir et brillant. Ce temps ne me disait rien qui vaille pour une sortie en mer, ma première sur un chalutier.
ALAIN BUJAK
"Le tirailleur"- Le carnet marocain-
En 2010, j'ai rencontré Abdesslem, un ancien tirailleur marocain. Ce vieil homme vivait alors dans un foyer Sonacotra avec plusieurs de ses frères d'armes. L' état français imposait alors aux soldats de ses anciennes colonies, de résider au minimum six mois par an sur le territoire afin de percevoir leurs maigres pensions de retraite militaire. Une condition injuste qui les a contraint à vieillir loin de leurs familles et de leurs pays. Un jour , Abdesslem a décidé qu'il était temps pour lui de rendre à l'état français son ingratitude. Il est reparti dans sa montagne du moyen atlas où "l'air sent si bon que tu as envie de le manger". Je l'ai rejoint là haut, sur sa colline isolée, avec ses oliviers et ses petites parcelles d'orges et de blé, dans sa maison blanchie à la chaux et toute fissurée.
Les mois qui ont suivi, j'ai écris. De fil en aiguille mon récit est arrivé sur le bureau, de Sébastien Gnaedig, éditeur chez Futuropolis. Il me fait rencontrer le dessinateur Piero Macola. Son dessin et subtil, plein d'humanité. Le récit de la vie d'Abdesslem prend la forme de cases, de scènes et de paysages dessinés aux crayons de couleur. Je n'avais pas imaginé que toutes ces notes griffonnées au cours de mes entretien avec Abdesslem, dans sa minuscule et déprimante chambre de la Sonacotra, autour d'un café clair et très sucré, que ces photographies, puissent un jour devenir un récit graphique. " Le tirailleur",publié en 2014 est mon premier récit graphique.